🔴Ambiguïté de la démarche des LD et proposition de Loi sur l'amnistie :«Est-ce qu'ils (LD, ndlr) ont intérêt que Reckya Madougou et autres sortent ? Je ne suis pas sûr» dixit Irénée Agossa

Iréné Agossa, Leader politique

✍🏾Edson S. EDAH

Les actions du parti "Les Démocrates" pour faire libérer Reckya Madougou et autres de prison, Iréné Agossa y décèle une sorte d'hypocrisie qui ne dit pas son nom. C'était au cours de l'émission Entr'vues du 06 décembre dernier sur IFA Télévision. 

Comme à son habitude, Iréné Agossa n'a pas fait dans de la dentelle pour dévoiler le plan de Yayi et cie pour 2026. 

Pour l'homme politique, les responsables de Les Démocrates n'ont pas intérêt à ce que Reckya Madougou et cie sortent de prison. «Est-ce qu'ils ont intérêt que Rekyath et autres sortent ? Je ne suis pas sûr. Dans l'histoire des luttes, ça a été toujours comme ça. Vous avez suivi en Afrique du Sud. Nelson Mandela quand il est sorti, Winnie Mandela n'avait 

plus de valeur. (...) Quand Gbagbo est sorti, Affi N'guessan et lui ne se sont plus entendus. Ni même avec sa femme», a-t-il démontré avant de faire observer que si ces personnes sortent, le parti sera chamboulé et la composition des organes va à nouveau changer au grand dam de plusieurs qui aujourd'hui sont bien placés.

Iréné Agossa soutient que les LD sont entrain de faire de la libération des prisonniers et exilés un fond de commerce pour baliser le chemin de 2026. «Ils sont entrain d'en faire un fond de commerce. Ils veulent dire encore au cours des élections prochaines : Vous avez vu ? On a tout fait pour qu'ils puissent sortir, pour qu'ils puissent revenir mais Talon a refusé. Si vous faites de nous la plus grande force politique au parlement alors nous allons pouvoir les faire sortir par une loi d'amnistie. C'est clair ce qu'ils sont entrain de faire». Cette marchandisation de la libération de Reckya Madougou et autres, selon toujours lui, est de la pure méchanceté.

Il pense que les LD savent clairement la voie à suivre mais font le contraire. Sinon, comment justifier l'élection d'un des leurs au poste de Deuxième Vice-président sans avoir la majorité, s'est-il interrogé. «Les couloirs de discussions existent ».